Mon long parcours de Fécondation In Vitro (FIV) : du doute à l'espoir
SPA® souhaite être le partenaire en hydratation de toutes les familles. C'est pourquoi nous recueillons les témoignages de jeunes parents, que nous partageons ensuite avec les membres du SPA® Baby & Family Club. Ainsi, ils peuvent eux aussi – grâce à ces conseils et astuces – devenir une meilleure version d'eux-mêmes au quotidien.
On dit que les plus belles histoires commencent par "ce n’était pas facile".
Voici la nôtre : de l’incertitude au bonheur qui m’accompagne aujourd’hui et grandit dans mon ventre."Vous savez que cela ne se fera probablement pas de manière naturelle, n’est-ce pas ?" Ces paroles de mon gynécologue, à mes 28 ans, n'ont cessé de résonner dans ma tête. En tant que patiente atteinte du SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques), je l'ai toujours su, mais l'entendre, c’est encore différent. Quand Felipe et moi avons décidé d’agrandir notre famille, il n’y avait aucun doute : nous allons avoir besoin d’aide.
2015 : plonger dans l’inconnu
"Vous avez déjà pensé à cette clinique privée ?", nous a demandé une connaissance. Nous avons pris ce conseil comme une bouée de sauvetage, sans réaliser que nous plongions en réalité dans l’inconnu. Avec le recul, je me rends compte que nous n’avions pas fait assez de recherches, mais à ce moment-là, nous voulions simplement nous lancer.
Après trois tentatives avec des traitements hormonaux, me voilà face à un médecin qui secoue la tête. "Les chances sont minimes", m’a-t-il dit. Comme si je ne le savais pas.
Puis, il y a eu la laparoscopie. "Nous avons trouvé autre chose", m’a-t-on dit après l’intervention. En plus du SOPK, on m’a aussi diagnostiqué de l’endométriose. Du jour au lendemain, l’insémination n’était plus une option et nous étions désormais face à de grandes lettres : FIV.
La réalité dont personne ne parle
Six heures du matin. Mon réveil sonne dans la pénombre, alors que le reste du monde dort encore. Une demi-heure de route jusqu’à la clinique : encore un rendez-vous, encore une échographie, encore une prise de sang. En tant qu’indépendante travaillant six jours sur sept, c’était un cauchemar.
"Désolée, je dois encore annuler" était devenue ma phrase type auprès de mes clients. "Des affaires de famille." Que pouvais-je dire d’autre ? Que je devais retourner à l’hôpital pour une ponction ou une réimplantation d’embryon ? Que toute ma vie tournait autour des horaires des médecins que je connaissais à peine ?
Cette pression logistique était presque aussi lourde que la charge émotionnelle. Pendant que d’autres planifiaient simplement leurs journées, je vivais au rythme de mes rendez-vous.

Entre hormones, espoirs et chagrins
La première ponction. Vingt-quatre ovocytes ! J’ai ressenti une vague d’espoir. Dix-huit embryons, au final. "Ça va marcher", disais-je à Felipe.
Onze fois, j’y suis retournée pour une réimplantation. Onze fois, j’ai espéré. Onze fois, j’ai été frappée par la déception, tel un coup de massue. Au dernier test négatif, j’étais en larmes, recroquevillée sur le canapé. "Pourquoi ça ne marche pas ?", ai-je hurlé en silence.
Ces hormones faisaient de moi une personne que je ne reconnaissais plus. Des pensées que je considère aujourd’hui comme "pas vraiment les miennes", tant elles étaient éloignées de la personne que je suis réellement. Heureusement, cela nous a rendus plus forts, Felipe et moi. Il a vraiment été ma force quand je n’en avais plus.
2017 : une pause essentielle
"On arrête", ai-je dit un jour à Felipe. "Je n’en peux plus." Nous avons fait une pause de deux ans. Deux années au cours desquelles je me suis peu à peu retrouvée.
Au bout de six mois, j’ai vu la différence. Ce sentiment constant de "je dois tomber enceinte", cette horloge biologique qui ne cessait de tourner dans ma tête, se sont finalement apaisés. Mon corps a enfin pu souffler après des mois de tension constante.
2019 : une deuxième tentative, un nouvel espoir
"Cette fois, ce sera différent", m’a assuré le spécialiste en procréation médicalement assistée (PMA). Des tests coûteux, 70 % de chances de réussite. Je l’ai cru. Mais en tant qu’indépendante, j’ai continué à travailler sans vraiment me reposer. Et mon organisme s'est rebellé avec une hyperstimulation.
"Nous allons quand même procéder à la réimplantation", a décidé le médecin. Soudain, l’espoir renaît, un test positif, une hausse des taux d’HCG (l’hormone Gonadotrophine Chorionique Humaine). Mais l’échographie ne mentait pas : aucune croissance. Donc, retour à la case départ.
2020 : COVID, un arrêt forcé
"Tous les traitements de FIV sont suspendus", ai-je entendu au téléphone. Autrement dit, attendre une demi-année en plein milieu de notre parcours. J’ai raccroché, frustrée, et fondu en larmes. Nous étions si proches, et maintenant ça.

2021 : l’année qui a tout changé
"Vous devriez peut-être demander un second avis", m’a suggéré une cliente. "Allez consulter dans un autre hôpital, comme l’UZ Brussel par exemple." Et nous l’avons fait ! Un autre spécialiste en PMA, avec une approche totalement différente. Une "stimulation douce", a-t-il expliqué. "Moins d’embryons, mais de meilleure qualité."
Quatre ovocytes. Je fixais l’écran et sentais les larmes monter. "Seulement quatre ?", ai-je demandé. Après toutes les tentatives précédentes avec des dizaines d’ovocytes, cela me semblait si peu. "Deux embryons", a dit le gynécologue. Je me suis effondrée. "Ça ne marchera jamais", ai-je sangloté à Felipe. "Si ça n’a pas marché avec dix-huit embryons, pourquoi ça marcherait maintenant ?"
Mon gynécologue à Gand, chez qui je faisais les suivis intermédiaires, en collaboration avec l’UZ Brussel, m’a regardé calmement. "S’il s’agit de deux bons embryons, vous pouvez tomber enceinte du premier coup."
Et c’est ce qui est arrivé ! Ce petit embryon est devenu Cruz. Né en novembre 2021. Mon magnifique fils, mon meilleur ami, qui joue à côté de moi pendant que j’écris ces lignes.

2025 : un nouveau miracle
L’année dernière, Felipe et moi, nous nous sommes regardés. "Il reste encore cet embryon", ai-je dit. À 38 ans, j’étais plus nerveuse que jamais. L’âge joue un rôle en FIV, et je le savais que trop bien.
Mais parfois, la vie écrit les plus belles histoires. Aujourd’hui, à 20 semaines, je sens son petit frère bouger dans mon ventre.

Ce que j’aimerais vous transmettre…
Si vous lisez ceci et que vous êtes en plein milieu dans votre parcours de FIV : respirez profondément.
Si vous avez des doutes, demandez d’autres avis. Nous aurions dû le faire bien plus tôt. Chaque médecin a sa propre manière de travailler, et ce qui ne fonctionne pas avec l’un peut très bien marcher avec un autre.
Accordez-vous des pauses. Elles donnent l’impression de perdre du temps, mais votre corps en a besoin pour récupérer de toutes les hormones et du stress.
Et exprimez clairement vos besoins à votre entourage. Les défis concrets sont bien réels ! Vous ne dramatisez pas si vous dites que vous avez besoin de souplesse.
Aujourd’hui, je regarde Cruz faire la course avec ses voitures sur le sol, pendant que son petit frère me donne des coups dans le ventre. Notre parcours a été long, éprouvant et arrosé de larmes. Mais chaque étape, chaque déception, chaque espoir nous a menés à ce moment de pure et immense gratitude.
À tous les couples qui suivent leur propre chemin : vous êtes plus forts que vous ne le pensez, et vos rêves méritent de devenir réalité.
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Publié le 29 Juillet 2025.